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Le consentement

Parce que les règles sont en train de changer et c’est une bonne nouvelle. Parce que la pornographie on n’en parle pas ou très peu. Parce qu’à l’époque de #metoo, on ne peut plus se passer du consentement. Parce que …

La parentalité

Être PARENTS aujourd’hui c’est passionnant mais parfois compliqué, fatigant et pour certains éreintant. Certains parents arrivent parfois dans mon cabinet et sont dans un état de fatigue à la limite du Burn out. Depuis quelques années, …

Madame colère

Une amie me racontait récemment qu’elle avait dit à ses enfants qu’il ne servait à rien d’être en colère. Je m’interroge. La colère comme toutes les émotions vient nous dire quelque chose. C’est notre corps qui nous met en garde …

l’emprise

Après avoir regardé cette série “Le Serpent” que j’ai trouvé effroyable, j’avais envie d’écrire sur l’emprise, sujet que je connais bien et sur lequel j’ai beaucoup travaillé. On parle souvent d’emprise quand il y a violences conjugales …

L’adolescent

J’aime dire aux jeunes que je rencontre chaque semaine que l’adolescente est un voyage entre deux mondes, celui de l’enfance que l’on vient de quitter et dans lequel on pourra parfois retourner et celui des adultes …

Dire ou ne pas dire

Dans une société qui nous invite à tout dire à tout le monde, je m’interroge depuis un moment sur cette question. Certains sont morts de n’avoir jamais rien dit alors que d’autres ont été tués pour avoir trop parlé …

Le consentement

Parce que les règles sont en train de changer et c’est une bonne nouvelle.

Parce que la pornographie on n’en parle pas ou très peu.

Parce qu’à l’époque de #metoo, on ne peut plus se passer du consentement.

Parce que nos garçons mais aussi nos filles devront s’aimer en respectant l’autre.

Alors le CONSENTEMENT, on en parle ou pas ?

Oui être consentant, c’est être d’accord.

C’est un Oui ou c’est un Non qui n’a pas besoin d’être répété.

Mais que fait-on pour la fameuse zone grise entre le oui et le non.

Cette zone envahie de silences, d’interprétations en tout genre. Et le Oui qui devient non au fur à mesure du voyage sexuel.

Je rencontre des garçons perdus aujourd’hui.

Un rapport forcé laisse des traces et n’est plus acceptable en 2021.

Éduquons nos enfants à respecter l’autre, à se respecter et au respect de la loi. Je rappelle qu’un viol est puni par la loi.

La parentalité

Être PARENTS aujourd’hui c’est passionnant mais parfois compliqué, fatigant et pour certains éreintant. Certains parents arrivent parfois dans mon cabinet et sont dans un état de fatigue à la limite du Burn out. Depuis quelques années, les parents sont investis à 500% dans la vie de leurs enfants. Ils sont présents partout. Deux choses reviennent souvent derrière cet investissement : “je veux que mon enfant soit heureux”, “j’ai peur qu’il souffre”. Depuis 68, les moyens de contraception nous permettent de choisir le moment où nous voulons un enfants, “un enfant quand je veux, si je veux”. Alors cet enfant, je vais tout donner et tout faire pour qu’ils soient heureux, il FAUT qu’il soit HEUREUX. Et si nous lâchions un peu les rênes !!! Et si nous leur faisions confiance. Et si je vous disais qu’ils vont souffrir un jour ou l’autre, que cette souffrance va les construire. Et si vous étiez le réconfort et la tendresse pour accueillir cette souffrance et ne pas essayer de l’empêcher ou de la minimiser. 

J’accompagne à la parentalité.

Madame colère

Une amie me racontait récemment qu’elle avait dit à ses enfants qu’il ne servait à rien d’être en colère. Je m’interroge. La colère comme toutes les émotions vient nous dire quelque chose.

C’est notre corps qui nous met en garde, qui nous protège, qui nous parle.

Je dis souvent aux adolescents que j’accompagne, ta tête et ton corps sont une équipe qui travaille ensemble pour ton bien. Et quand ta tête ne veut pas écouter ton corps, il se rebelle, il se révolte et là ça peut faire mal. 

Mais les adolescents refusent souvent d’écouter leurs émotions, ça les terrifie.

Quand on s’obstine à ne pas vouloir écouter son corps, celui-ci furieux risque de nous le faire payer tôt ou tard. Alors pour en revenir aux émotions, nous devons apprendre à les accueillir. Même si c’est parfois inconfortable, déstabilisant ou encore désagréable.

– Si l’homme n’avait pas eu peur, il aurait disparu depuis bien longtemps. c’est sa peur qui l’a protégé du danger.

– Si l’homme n’avait pas été en colère, aucune révolution n’aurait pu se faire.

Mme Colère a mauvaise presse dans notre société. On entend depuis que nous sommes enfant : “Ce n’est pas bien d’être en colère”, “Que tu n’es pas beau quand tu es en colère”.

Et pourtant Mme Colère est à écouter car elle vient nous dire que nous ne sommes pas respectés dans ce que nous sommes, que l’autre dépasse les limites ou que nous-mêmes nous ne respectons pas. Elle nous protège. Elle nous met en vie.

Elle est énergie. Être colère c’est être vivant. Ce sont les manifestions de la colère qui ne pourraient pas ne pas être acceptables. Surtout quand elle devient violence.

Un enfant a le droit d’être en colère quand on lui refuse quelque chose mais il n’a pas à se rouler par terre pour l’obtenir. Que fera-t-il quand il sera adulte lorsqu’on lui refusera quelque chose ou qu’on lui dira NON ? 

Réconciliez-vous avec votre colère, faites-en une amie, elle ne vous le rendra que bien.

L’emprise

Après avoir regardé cette série “Le Serpent” que j’ai trouvé effroyable, j’avais envie d’écrire sur l’emprise, sujet que je connais bien et sur lequel j’ai beaucoup travaillé. On parle souvent d’emprise quand il y a violences conjugales ou au sujet des sectes. Pourtant l’emprise peut être partout dans un couple, au sein d’une famille, au travail, avec un thérapeute, dans le sport, … Mais la plupart du temps, l’emprise est extrêmement difficile à comprendre pour l’entourage de la victime.

Dans la Série “Le Serpent”, le personnage de Marie Renée qui se transforme en Monique nous laisse perplexe. Est-elle une tueuse, une complice ou simplement victime de l’homme qu’elle aime et qui lui laisse penser qu’il l’aime en retour. C’est sous son emprise qu’il va réussir à lui faire commettre l’impensable pour servir son unique intérêt : Lui-même. On a cette sensation qu’elle est hypnotisée, envoûtée, manipulée. Ce n’est pas par amour qu’elle agit mais parce qu’elle n’a pas d’autres choix qui s’offre à elle. Mille fois, elle aurait eu l’occasion de s’enfuir.

De son côté, son bourreau a pris le temps d’installer sa toile et de faire en sorte que jamais elle ne le quittera, tout en étant libre de le faire. Elle est comme enfermée dans sa tête. C’est une violence psychologique. Il va guetter sa proie, la choisir. Il commencera par une phase de séduction pendant laquelle la victime mais aussi l’entourage de la victime l’envisage comme le prince charmant idéal, le gendre rêvé, le sauveur, le seul qui la comprend. Puis petit à petit, il va la couper de tout lien avec son entourage, puis lui fera progressivement un lavage de cerveau. Il rentre dans son psychisme. Il deviendra son unique point de repère et sa solution pour vaincre sa vulnérabilité. Une dépendance s’installe. La victime est persuadée que sans lui, elle est en danger, elle vulnérable. Elle ne pourra qu’agir selon lui, avec lui mais uniquement pour lui. Son bourreau n’a d’autres intérêts que de servir les siens. L’autre n’existe pas, l’autre n’est qu’un objet pour le servir. Non il n’y a pas que les idiots ou les faibles qui sont sous emprise. Pour qu’il y ait emprise, il faut qu’il y ait un mental. L’emprise est mentale. Pour qu’il y ait emprise, il faut qu’il y ait une vulnérabilité et nous en avons tous une. C’est ce qui fait de nous des humains. J’aurais pu vous parler de Raiponce, d’Anne Sinclair, du film des éblouis, et de bien d’autres personnes encore qui sont ou étaient sous emprise. Seule la réalité des faits peut faire sortir une personne de l’emprise.

L’adolescent

J’aime dire aux jeunes que je rencontre chaque semaine que l’adolescence est comme un voyage entre deux mondes, celui de l’enfance que l’on vient de quitter et dans lequel on pourra parfois retourner et celui des adultes dans lesquels tant de choses les fait rêver : Être autonome, libre et indépendant.

Alors certains expriment la nostalgie de l’enfance comme-ci ils aimeraient sans pouvoir se l’autorise, redevenir de jeunes enfants que l’on materne car tout paraît tellement si facile dans l’enfance. Certaines choses ne sont plus.

Et puis il y a cette trouille de grandir de devenir adulte, d’être responsable de ses choix et d’en payer les conséquences. La situation actuelle ne fait qu’accentuer cette peur de demain, cette peur de devenir un adulte.

Et puis ce corps qui change, qui ne leur plaît pas, qui demande un temps d’acceptation, n’aide pas.

Cette période est un passage difficile pour nos jeunes car ils sont sur tous les fronts : ils construisent leurs identités, leurs corps changent et ne les ménagent pas et font des choix pour leur avenir professionnel.

Heureusement tout n’a pas lieu le même jour ! 

Les accompagner à comprendre ce qui se met en place pour le reconnaître, l’accepter et mieux le vivre.

Dire ou ne pas dire

Dans une société qui nous invite à tout dire à tout le monde, je m’interroge depuis un moment sur cette question.

Certains sont morts de n’avoir jamais rien dit alors que d’autres ont été tués pour avoir trop parlé.

Quand certains apprennent à se TAIRE, d’autres apprennent à DIRE, à se DIRE. Il y a derrière ces comportements, un fonctionnement mis en place par une histoire, par des croyances familiales, des codes de société, une époque, …

LA PAROLE permet d’expliquer, de se faire comprendre, de libérer, de remettre un lien, de se positionner, d’exister, d’arrêter un conflit, … Elle peut nous guérir. Et si je fais ce métier c’est que je crois profondément en sa vertu.

Pourtant il est peut être intéressant de se poser la question “Pourquoi je dis ?”, “Qu’est-ce que ça m’apporte ?”, “A qui je le dis” et surtout “Comment”.

L’autre est il en capacité à RECEVOIR ce que je suis en train de lui DIRE ? Est-ce acceptable pour lui ? En est-il là ? 

Parfois faire SILENCE est si efficace. Dans certaines situations, le SILENCE permet à la personne de ne pas s’effondrer. Le SILENCE met à distance. Le SILENCE protège. Mais il peut être une arme redoutable contre l’autre et en ça il rejoint la PAROLE.

Alors que faire ? DIRE OU NE PAS DIRE ? Tout est une question de CHOIX.

Se poser alors la question : Qu’est-ce que ma PAROLE ou mon SILENCE permet ? Et à SUI ? Être écoutée sans jugement, avec bienveillance par un professionnel et comprendre notre PAROLE ou SILENCE pour mieux SE CONNAITRE voilà ce que je vous propose en vous accompagnant.