Lorsqu'une maladie grave frappe, c'est toute une famille qui est impactée. Le patient, bien sûr, se retrouve plongé dans un univers médical angoissant, fait d'incertitudes et de traitements lourds. Mais ses proches sont eux aussi profondément affectés. Conjoint, enfants, parents, amis... Tous voient leur quotidien et leurs repères bouleversés. Dans ces moments difficiles, l'accompagnement d'un thérapeute peut être une précieuse ressource. En faisant appel à mes compétences de conseillère, vous optez pour une écoute bienveillante pour traverser cette épreuve, à Mouvaux et dans les communes alentour, comme Wasquehal, Croix ou encore Marcq-en-Barœul.
L'annonce d'une maladie grave est toujours un choc. Patient et proches sont envahis par une multitude d'émotions : peur, tristesse, colère, sentiment d'injustice... Il faut encaisser la nouvelle, comprendre les enjeux, mais surtout prendre des décisions. Tout cela dans un contexte d'incertitude et d'angoisse quant à l'évolution de la maladie et l'efficacité des traitements.
Au fil des semaines, les rôles et les responsabilités de chacun se trouvent profondément modifiés. Le conjoint ou les enfants endossent souvent le rôle d'aidant, avec tout ce que cela implique de charge pratique et émotionnelle. Il faut accompagner le malade dans son parcours de soins, gérer le quotidien, tout en composant avec ses propres émotions. Un épuisement physique et psychologique guette, mêlé parfois à un sentiment de culpabilité de ne pas en faire assez, ou d'éprouver de la colère ou du ressentiment.
Dans ce contexte de tension et de fatigue, il est fréquent que la communication au sein du couple ou de la famille se complique. Par peur de fragiliser le malade, les proches n'osent pas toujours exprimer ce qu'ils ressentent, alors, ils gardent pour eux leurs angoisses, leur tristesse, leur sentiment de solitude. Le patient, de son côté, peut avoir l'impression d'être un poids et cacher une partie de ses symptômes ou de sa détresse.
Peu à peu, les non-dits et les incompréhensions s'accumulent, créant un terrain propice aux conflits. Des sujets sensibles, comme la sexualité ou les décisions médicales, cristallisent les tensions. Chacun, finalement, souffre de ne plus savoir comment parler à l'autre, comment lui apporter ou recevoir du soutien. Alors que la maladie requiert plus que jamais de faire front commun, une distance s'installe...
Certaines situations sont particulièrement propices aux difficultés relationnelles, comme lorsque le malade est un enfant ou un adolescent. Les parents, déchirés entre leur rôle de soignant et d'éducateur, peinent parfois à garder un cadre cohérent et sécurisant, et les fratries aussi sont impactées, oscillant entre sollicitude et jalousie de l'attention accaparée par l'enfant malade. Un accompagnement familial en cabinet de thérapie, près de Croix, permet alors de prendre soin des liens et de répartir la charge émotionnelle.
Lorsqu'on accompagne un proche malade, il est essentiel de surveiller ses propres limites. Reconnaître que l'on peut ressentir par moments de la tristesse, du découragement ou de la frustration est le premier pas pour éviter l'épuisement. Accueillir ses émotions sans culpabilité est indispensable pour les traverser.
Il est tout aussi crucial de s'accorder des temps de répit, seul ou en famille dans un autre contexte que celui de la maladie. Continuer à voir des amis, pratiquer une activité sportive ou créative, partir en week-end... Ces parenthèses sont source d'énergie et de résistance. Elles permettent de redevenir une personne à part entière, et non plus seulement un aidant.
Cette situation hors norme invite aussi à réfléchir au sens que l'on donne à son engagement auprès du malade. Qu'est-ce qui compte vraiment ? Quelles sont mes priorités ? Comment est-ce que je veux vivre cette épreuve ? Se reconnecter à ses valeurs profondes et à ce qui fait lien est une boussole intérieure précieuse.
À noter : En France, 11 millions de personnes aident régulièrement un proche malade, âgé ou handicapé. Parmi eux, 4 millions apportent une aide quotidienne. Un "travail" considérable, souvent invisible et peu reconnu.
Dans la tourmente de la maladie, il est souvent difficile de trouver en soi ou dans son entourage proche les ressources pour faire face. Franchir la porte d'un thérapeute est alors un premier pas vers l'apaisement, car, dans un cadre confidentiel et bienveillant, à l'abri des jugements, chacun peut enfin déposer son fardeau.
En tant que professionnelle formée à l'accompagnement relationnel près de Croix, je vous aide à mettre des mots sur ce que vous traversez. Par des questions ouvertes et une écoute attentive, je vous invite à explorer vos émotions, vos besoins, vos attentes. Mais aussi à confronter des points de vue différents, éclaircir des malentendus, exprimer des demandes... Autant de démarches qui permettent de restaurer une communication plus fluide et authentique dans la famille.
Je peux aussi vous proposer des outils concrets pour mieux gérer la pression au quotidien. Des techniques de relaxation, de lâcher-prise ou de communication non violente, par exemple. L'objectif est de vous aider à retrouver un sentiment de maîtrise et de sérénité, pour parvenir à vous concentrer sur l'essentiel : votre relation au malade et la cohésion familiale. Cet accompagnement, au fil du parcours de soins, permet aussi de travailler progressivement sur les questions de l'acceptation de la maladie, de l'anticipation de l'évolution et de la fin de vie, ainsi que sur le deuil. Tous ces sujets si douloureux, il est souvent plus facile de les apprivoiser en présence d'un tiers de confiance.
Fort de ma formation et de mon expérience des situations de crise, je suis à même de comprendre les répercussions concrètes et émotionnelles d'une maladie grave sur les liens conjugaux et familiaux. Je m'adapte à votre situation et à vos besoins spécifiques, tout en vous aidant à garder le cap sur vos ressources et vos valeurs, car, même dans la tempête, il y a des trésors à préserver et à consolider. Si vous ressentez le besoin d'être épaulé dans cette épreuve, n'hésitez pas à me contacter, Mme Barbry, thérapeute pour accepter la maladie à Mouvaux, près de Marcq-en-Barœul, Wasquehal et Croix. Ensemble, nous pourrons explorer des pistes pour soulager votre fardeau et raviver la flamme de vos attachements.